A côté de Place d'Italie, dans le XIIIe arrondissement de Paris, les Olympiades se trouve ce que l'on pourrait appeler un hybride entre le « cimetière du modernisme » et la cité haussmannienne historique.
C'est dans ce contexte particulier qu'émerge ce projet : en tant que bâtiment schizophrène, il gère l'ambiguïté entre un volume et un amas de tours. Une partie du projet contient des logements surélevés par un soubassement. Les noyaux desservant les 700 logements partent de cette base et remontent dans les volumes des logements indépendants. Dans la partie basse du bâtiment, du fait de la profondeur de la parcelle, le projet propose un parking entouré d'espaces polyvalents.
Chaque partie renforce l'autre : les unités sont un moteur pour le quai, et le quai incarne une grande infrastructure servante pour le logement. A cet endroit particulier, l'un sans l'autre serait inutile, voire malveillant. Cependant, en étant un, ils travaillent ensemble et soutiennent les formes de relations sociales particulières. Le bâtiment reflète la situation dynamique de la ville dans son environnement direct.
Featured in 17. Architecture métropolitaine, Lausanne, Office KGDVS-ENAC EPFL, "Architecture Without Content", 2015.