500 logements en co-living
Architecture métropolitaine, Paris
2016
Afin d'essayer de définir un possible canon de l'architecture métropolitaine, supposons qu'une heure de TGV permette de vivre à Dijon et de travailler à Paris.
Associé à un projet de grande hauteur de 550 logements, ce projet est situé dans une zone industrielle à côté de la gare de Dijon. Le site est situé entre un quartier résidentiel de faible hauteur et des immeubles de grande envergure. Le bâtiment, en se plaçant comme une serre dans cet entre-deux, conserve son autonomie par rapport à son contexte direct grâce à une façade introvertie et à l'absence de trottoir périphérique.
Le projet propose une belle structure, considéré comme un seul toit, sous lequel se génèrent des logements et où les habitants peuvent profiter d'un mode de vie différent de celui de Paris, une alternative à ce que l'on pourrait appeler « l'anonymat ». L'accès à chaque logement se fait par de larges passerelles couvertes, dimensionnées pour permettre l'extension de chaque pièce à vivre au sein d'un espace commun où les personnes peuvent vivre ensemble.
Les typologies sont constituées de trois éléments fixes : cuisine, escalier et salle de bain. Un système de cloisons amovibles crée la flexibilité nécessaire pour que chacun puisse contrôler la lumière et le vis-à-vis qu'il souhaite. Les veilles douces qui surplombent chaque chambre à l'étage créent un fort sentiment de domesticité, qui est renforcé par les jardins surélevés qui sont complètement séparés des cours : ils sont la partie la plus privée du projet.
Projet primé et expoé par Archizoom-EPFL dans BestOf Architecture 2016, Lausanne, 2016.
Featured in 18. Metropolitan Architecture, Lausanne, Office KGDVS-ENAC EPFL, "Architecture Without Content", 2016.